Costume national tchouvache

Le costume national de Chuvash reflète l’histoire du développement, les conditions climatiques d’existence et la pensée figurative du groupe ethnique Chuvash.

Un grand rôle dans la formation du costume a été joué par le lieu de résidence des Chuvash, qui a emprunté les détails de la tenue vestimentaire de leurs voisins. Le maillot du tchuvache (viryal) du district de Cheboksary ressemblait à celui des peuples finno-ougriens de Russie - le mari en raison de la brièveté des éléments structurels. Des volants ont été utilisés dans la robe du niveau inférieur de Chuvash (Anatri) aux côtés des Tatars, la couleur principale du tablier étant le rouge. Sur les serviettes et les tabliers, des broderies décoratives étaient tissées au crochet avec des fils de bleu, de vert et de jaune.

Il existe un lien entre le costume de Tchouvache de la région de Samara et le costume de Mordovie, qui se traduit par la similitude de la coiffe du surpan et du pectoral et l’utilisation de couleurs qui ne sont pas caractéristiques du costume de Tchouvache du XIXe siècle. - vert clair, rose et jaune.

La poursuite a parlé du statut, de l'état matrimonial, du statut de la propriété, de l'âge du propriétaire.

L'une des couleurs primaires utilisées dans les costumes était le blanc, symbole de la pureté sacrée. La chemise blanche doit être portée en vacances. Le rouge en combinaison avec le blanc était également considéré comme un symbole de pureté. C'est pourquoi on le retrouvait souvent dans les motifs des vêtements traditionnels. Le rouge symbolisait la vie, toutes les coutures des vêtements étaient recouvertes d'un ruban de cette couleur.

Au XIXème siècle. Tchuvash a utilisé du bricolage artisanal dans la confection de vêtements - un tissu de fils multicolores. Dans sa tenue, elle commença à s'habiller pour les vacances et les travaux sur le terrain. Cela a suscité un mécontentement vis-à-vis de l'ancienne génération et, dans certains cas, lors de la floraison du seigle, il était strictement interdit de porter des vêtements en mouchetures. Le non-respect de l'interdiction envers le contrevenant a été sanctionné par 41 seaux d'eau froide sur lui.

Jusqu'en 1850, les Chuvash produisaient des tissus et fabriquaient des teintures végétales à la maison. La teinture du fil a pris beaucoup de temps, de sorte que la couleur principale de la combinaison est restée blanc irréalisable. Et à peine Anatri est apparu colorants aniline, ce qui a facilité la teinture du fil, la production de pestrya a commencé. En 1850, ses vêtements remplacent pratiquement les robes blanches. En costume de pestryad viryal non utilisé.

La chemise blanche Kepe était présente dans les versions féminine et masculine du costume. La coupe était simple: la toile de chanvre était pliée en deux, des inserts et des compensés étaient cousus dans les flancs, ce qui prolongeait la chemise vers le bas. Des manches étroites et droites de 55 à 60 cm de long ont été cousues avec une chemise inclinée à 90 degrés et un soufflet carré a été cousu dans la manche pour une liberté de mouvement optimale.

Les chemises pour femmes ont été coupées d'environ 120 cm de long avec une fente centrale sur la poitrine et les chemises pour hommes - de 80 cm également avec une fente sur la poitrine, mais du côté droit.

Chemises pour femmes brodées à gauche et à droite de la fente sur la poitrine, sur les manches, le long des coutures et à la base. La couleur fondamentale de la broderie était le rouge et les contours étaient décorés de fils noirs. Dans la broderie est tombé sur jaune, vert et, moins souvent - couleur bleu foncé. La broderie sur la poitrine était faite de rosettes et de losanges.

Le motif asymétrique complexe de broderie était présent sur les chemises des femmes mariées. L'ourlet était brodé modestement et rythmiquement - des rayures de différentes tailles, des motifs géométriques et des rayures alternaient.

Garde-jambes portés les jours de semaine et les jours fériés.Dans leur fabrication, ils utilisaient des fils de soie et de laine, des figures brodées ressemblant à des arbres, des feuilles, des fleurs et des rayures usées. Les guêtres étaient décorées avec une frange de couleur brune (ou bleue), ce qui donnait de la vivacité au costume lors du mouvement.

Le costume de la fille avait l'air modeste, il y avait un peu de broderie dedans, il n'y avait pas de motifs de poitrine (kezke), pas de motifs de manches et d'épaulettes sur la chemise. On croyait qu'une robe indescriptible, mais soignée souligne plus fortement la beauté et le charme d'une jeune femme.

Couvre-chefs - Surpan, Masmak, Hushpa, Pus tutri, portés par les femmes en mariage. La coiffe d'une jeune femme s'appelait tukhya.

Dans le costume des enfants, il n'y avait pas de décorations de statut et de broderies luxueuses. Les chemises étaient simples, en coton ou en lin, les pantalons pour les petits enfants étaient cousus avec un décolleté, les pantalons pour les grands enfants étaient sans décolleté. Aussi cousu des robes et des manteaux en peau de mouton.

Les vêtements élégants des filles étaient simples: ils étaient décorés avec du ruban adhésif cousu sur l'ourlet ou avec un motif simple. De simples bijoux faits de perles et de tresses ont été mis sur la tête. Les filles plus âgées pouvaient porter des bijoux en perles brodées (sarah), fixées à l’arrière de la ceinture.

Le col de la chemise du garçon était orné d'un ornement monophonique.

Le costume des hommes comprenait une chemise kepe, un pantalon (yem), des bottes, des bottes en feutre, un chapeau et un chapeau. Il était beaucoup plus modestement décoré de broderies que de femmes, mais le décor était plus lourd. Les signes du ciel sur ses épaules, le feu sur sa poitrine accentuaient la masculinité et la signification.

Un peignoir de toile de couleur blanche était appelé shupar. Sur elle étaient brodés des signes de feu et des rayures de soie. Des broderies étaient placées sur la poitrine, les épaules, le dos, les manches et l'ourlet, mais l'ornement ne reproduisait presque pas l'ornement du costume féminin. Les figures de broderie représentent des chevaux, des plantes et des mains humaines. Une attention particulière a été portée aux motifs colorés du dos, et une pancarte à la frontière des mondes a été brodée sur la manche.

Le costume des hommes était complété par des chapeaux en tissu à bord, des chapeaux en fourrure sélek. La broderie sur eux représente principalement le soleil et les étoiles.

Les jeunes garçons portaient un foulard sur leurs épaules, symbole du fait que la mariée avait été choisie et que le mariage aurait lieu bientôt. La fille a appliqué toutes ses compétences pour confectionner un foulard et l'a confié à un petit ami, acceptant une demande en mariage. Foulard marié mis sur le mariage.

La robe de la mariée était brodée de perles, de coquillages et de pièces de monnaie sous forme de motifs géométriques, et le bonnet était particulièrement richement décoré.

La chemise, le tablier et les vêtements de dessus de la mariée étaient ornés de broderies. La mariée portait des bagues, des bracelets, des pendentifs au cou, à la poitrine et à la taille, un sac à main et un petit miroir. Tous les vêtements avaient un poids d'environ 15 kg.

Un détail important du costume de mariage était une grande couverture blanche - perchenchek, ornée de broderies sur les bords. La future épouse au mariage était sous lui pendant un certain temps, puis le perchenchek a été enlevé et la mariée a revêtu la robe d'une femme mariée.

Le marié portait une chemise brodée et un caftan, une large ceinture bleue (ou verte), des bottes, des gants, un chapeau de fourrure avec une pièce de monnaie sur le front.

Le costume féminin comprenait des ornements au cou, aux épaules, à la poitrine et à la taille. Auparavant, ils remplissaient les fonctions d'amulettes et de talismans, mais au fil du temps, ils commençaient tout simplement à indiquer l'âge et le statut social du propriétaire. Par exemple, plus le piratage était difficile et varié, plus le propriétaire était considéré comme prospère.

Le beau sexe portait des bijoux en argent avec des perles (shulkeme). Les femmes se sont parées du pectoral ama, dont une variante était le pectoral du pushok (avec la partie située à l'arrière).

Également porté décoration décorée d'argent et de perles sur le tevet d'épaule. Les femmes complétaient leur tenue de mariage et les filles - une image festive. L'ornement des filles était un collier uca avec une base en toile ou en cuir brodée de perles, de perles et de pièces de monnaie.

La décoration d'une femme mariée - le collier est sec - est composée d'une épaisse grille de perles de différentes tailles et de pièces de monnaie cousues.

Dans la vie ordinaire, les viryals portaient des chaussures de bast, tissées à partir de linden bast (zapata) avec du onuchami noir et d'Anatri - avec des bas blancs (tala calch). En vacances, ils portaient des bottes ou des chaussures en cuir et les viryals portaient des bottes hautes, assemblées en un accordéon. En 1900, des bottes en cuir à lacets ont été fabriquées pour les femmes. Valenki ont été utilisés comme chaussures d'hiver.

Au début du vingtième siècle. en raison de la production en série de vêtements, le costume national a été relégué à la deuxième place. Mais dans les villages, le costume a conservé sa pertinence aujourd'hui en tant que vêtement de fête et de cérémonie. Il est activement utilisé dans les activités de concert en tant que vêtement pour les représentations de groupes folkloriques.

De nos jours, lors de la création de vêtements, les créateurs de mode ne copient pas le costume traditionnel, mais utilisent des images associatives et ses éléments, essayant de détailler les motifs traditionnels et transmettant la valeur du travail fait à la main lors de la création du costume.